Quelles sont les expériences des personnes autistes avec le système judiciaire au Canada?
L’Alliance canadienne de l’autisme s’est associée à l’Université Trent pour mieux comprendre et apprécier la manière dont le système de justice est vécu et perçu par les adultes autistes au Canada.
Le projet a été développé grâce à un partenariat entre la Dre Stephanie Ehret, criminologue critique et professeure adjointe à l’Université Trent, et l’Alliance canadienne de l’autisme. L’Alliance canadienne de l’autisme est principalement représentée par le Dr Mackenzie Salt, un chercheur autiste spécialisé en autisme qui est également affilié à l’Université McMaster. L’enquête a été co-conçue par un petit groupe de personnes autistes et de chercheur·euse·s en autisme. Ce projet est financé en partie par le financement du Conseil de recherches en sciences humaines.
Cette étude avait pour but de recueillir des informations sur les expériences et les perceptions que les personnes autistes ont du système de justice pénale, que cette expérience soit directe ou non.
L’étude s’est déroulée en deux parties :
- une enquête
- un groupe de discussion
Cette étude avait trois objectifs principaux :
- articuler les forces et les défis des personnes autistes dans le système de justice pénale actuel;
- rédiger des recommandations sur la politique en matière de justice pénale; et
- identifier les domaines de recherche future.
Les personnes autistes ne sont pas plus susceptibles d’être impliquées dans des comportements criminels que les personnes allistes (non autistes), mais, pour un certain nombre de raisons, elles sont plus susceptibles d’être confrontées au système judiciaire. Notre objectif est de connaître leurs expériences et leurs perceptions du système. Nous nous intéressons à leurs points de vue sur le système de justice pénale, qu’iels en aient une expérience directe ou non.
Si vous avez des questions sur l’étude ou si vous préferez remplir un exemplaire papier du sondage, vous pouvez communiquer avec la chercheuse principale, la Dre Stephanie Ehret, à stephanieehret@trentu.ca.
Une note sur le langage :
Nous utilisons le terme « personnes autistes » en reconnaissance du fait que de nombreuses personnes autistes militantes adoptent un langage basé sur la personne ; cela permet d’exprimer l’autisme comme une partie fondamentale d’une personne et de son identité plutôt que de voir une personne comme blessée ou opprimée par son autisme. Pour être clair, nous ne cherchons pas à vous dire comment vous désigner et vous êtes invités à utiliser la langue et les termes que vous préférez.
La collecte des données est terminée et cette étude est désormais close.
Février 2024 : Veuillez consulter cette page à l’avenir pour obtenir des détails sur les résultats de la recherche.